Voici un hommage à Barbara Bertram qui est décédée il y a sept ans le 24 janvier 2004.
Quand les agents secret de la France libre sont arrivés en Angleterre ils ont atterri à l’aérodrome
à Tangmere en Sussex et puis on les amenés chez les Bertram à Bignor et on les à hébergé et nourris par
elle et sa famille. Deux cents agents, homme et femme y sont passés entre 1941
– 1944 y compris Jacques Robert (Popeye), Pierre Brossolette (Pierre-le-gris),
Marie Madeleine et Rémy qui a fait mention de Barbara Bertram dans son livre
‘Le livre du courage et de la peur’ I.
“Huit jours plus tard je me rends sur ce même aérodrome d’ou j’étais parti à la fin du mois du mars dernier.
Les prévisions météorologiques sont mauvaises, l’operation est remise au lendemain. Nous
allons passer la nuit dans une charmante maison des environs, qui appartient à
une dame anglaise, Mrs Barbara Bertram, qui s’est proposée comme hotesse des
oiseaux de passage. Mrs Bertram deviendra immensément populaire auprès de tous
les clandestins en instance de depart ou qui arrivent de France. Elle est très
gaie, c’est une délicieuse maitresse de maison qui fait tout elle-même, qui se
lève très tot, se couche la dernière, prend soin de ses hotes, de ses deux
enfants, de son poulailler, de son clapier, de la chèvre, de son jardin et
trouve le moyen d'être constamment libre pour jouer au darts, ce jeu de
fléchettes en honneur dans toute l’Angleterre.
Je n’envie pas l'existence de Mrs Bertram. Elle ne voit que
quelques heures ceux qui arrivent de France (les yeux qu’ils ouvrent devant les
oeufs sur le plat de bacon, le lait crémeux, les patisseries) elle voit le
plupart du temps pendant deux ou trios jours ceux qui doivent partir, mais
ceux-ci sont des gens nerveux, impatients, irritables angoissés pour être
franc. Elle réussit de telle sorte auprès de ces hotes difficiles que j’ai
souvent entendu dire “Le meilleur souvenir que nous avons emporté d’Angleterre
a été celui du séjour forcé que nous avons fait chez Mrs Bertram” Elle a
conquis le coeur et la reconnaissance de tous les Français qui sont passés chez
elle et, j’en suis bien sur, sans avoir jamais fait aucune allusion à leur
mission – c’était là un sujet de conversation interdit sous son toit – elle a
raffermi bien souvent le courage de plus d’un.”
Voici une photo de la famille Bertram et une photo d’un
Lysander ou ‘Lizzy’ avec un reservoir à carburant supplémentaire entre les roués. Alain.
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