Bonjour à tous.
Comme me l'avais suggéré AS-GMO sa serais bien de partager l'histoire de mon grand-père maternel.
Voila l'histoire comme je l'avais expliqué dans un précédent post au décès de mon père en 2014 je m'étais lancé dans les recherches de mon grand-père paternel (voir les explications dans hommage et recueillements).
Après le décès de mon père en discutant avec ma mère elle me demande si les recherches avances sur le père de mon père je lui explique tous ce que j'ai déjà trouvé et c'est à ce moment quel me dit sa serais bien aussi que tu procèdes aussi sur des recherches sur t'en grand-père maternel, c'est la que lui dit pourquoi ? elle me dit t'en grand-père maternel était soldat Français et il a était emprisonné au camp de Tambov en Russie, mais il y a que t'en père qui était au courant c'est le seul qui savait puisque mon père avait fait la guerre d'Algérie et mon grand-père c'était confié sur ce lourd passé, mais n'y ma mère ne savait n'y ses enfants et moi petit fils je ne savais rien de tout sa.
Je me décide donc de demandé à ma mère si elle a des papiers de mon grand-père maternel sur cette période, elle me dit il faut regarder dans les dossiers de t'en père, je trouve alors sa carte de combattant et son livret militaire et diverse photo et une crécelle anglaise que mon grand-père à ramené de son périple, me voila lancé dans une nouvelle aventure et en même sur l'autre grand-père deux histoire complétement incroyable c'est plusieurs années de recherches.
Je me lance donc dans les recherches sur le camp de Tambov et je m’aperçois que dans ce camp ils sont de nombreux Français à être passé et notamment des Alsaciens et des Mosellans, ce camp soviétique ce trouvé dans la forêt de Rada à 430km de Moscou, je décide donc sur la toile dans savoir plus j’achète un livre qui s'appel les 1500 de Tambov et découvre qu'ils ont vécue dans des condition abominable avec des températures de -40 et beaucoup de maladie diverse et une hygiène déplorable et une alimentions très drastique deux soupes très claire par jour servie dans des écuelles de bois et 600 grammes de pains apportés dans chaque baraquement, le camp était nommé le camp 188 de Tambov (camp des Français), j’apprends aussi dans ce livre que les 1500 en était libéré par un accord entre Staline et le gouvernement de Vichy, une délégation est envoyé sur place les Français envoie le général Petit et les Russes le général Petrov, entre temps le camp est remis en était pour ne pas voir dans quel condition vive les prisonniers, peinture,travaux de baraquement, les grabataires sont mis à l'écart et le rapatriement commence, donc comment tout sa est arrivés à mon grand-père ? pourquoi n'a t-il rien dit ? j'ai retracé son histoire avec l'aide des archives, les archives allemandes, les forum Français et allemands ( merci le traducteur google) et deux écrivains et docteurs en histoire, me voila parti dans ce l'on périple il fallait que je sache.
Mon grand-père maternel est né le 10 juin 1916 en France dans la commune de Stiring-Wendel (Moselle) , il avait été à l'école et avait appris le platz, dialecte lorrain un genre de patois qui ressemble beaucoup à l'allemand et à la langue luxembourgeoise, mon grand-père a ensuite était marié avec ma grand-mère maternel et il y a eu dans leur vie 8 naissance, 3 filles et 5 garçon, était adulte il fait c'est classe au camp d'Errouville (Meurthe et Moselle) classe 1936 incorporé au corps le 1 septembre 1937 au 149 éme régiment d'infanterie de forteresse il est soldat de 2éme classe il fait son service et rentre ensuite chez lui en Moselle à Audun-Le-Tiche (Moselle) à 1 km de la frontière luxembourgeoise.
De retour chez lui la vie avance et il y a la naissance de sa première fille le 30 juillet 1937 et ensuite la naissance du premier garçon le 27 décembre 1938, la seconde guerre mondiale éclate il est de nouveau sous les drapeaux mobilisé et la Moselle est sous le régiment de l'annexion, le déplacement des mosellans ne ce fait pas attendre en septembre 1939 ils sont évacué vers la Charente, Viennes et d'autre région Française, ma grand-mère maternel et évacué vers la Vienne avec sa première fille et son premier fils ainsi que la mère de mon grand-père, en juin 1940 mon grand-père est envoyé en renfort dans la Marne au combat de Darmanes (Andelot) avec le premier bataillon du 149 éme RIF du camp de Errouville sous le commandement du Capitaine Viardet , il ce retrouve encerclé par une division de 60000 allemand il est fait prisonnier le 25 juin 1940 sous le régime de l’annexion de la Moselle, ma grand-mère est déjà de retour en Moselle dans les premiers mois de l'année 1940, dans le mois d'octobre 1940 mon grand-père est toujours prisonniers des allemands, ma grand-mère lui annonce par courrier que sa première fille est décédé elle n'avait que 3 ans, la région d'Audun-Le-Tiche était complétement sous le contrôle des allemands ainsi que la frontière luxembourgeoise, ma grand-mère n'avait pas de moyen de locomotion elle a voulue emmené l'enfant dans un hôpital au Luxembourg avec l'aide du médecin traitant celui si a refusé puisque il fallait un laissé passé qu'il n'avait l'enfant est morte dans les bras de ma grand-mère, mon grand-père à demandé a ce qu'il puisse venir enterré sa fille ce qu'il lui était accordé, mais grand-parent n'avait pas les moyens l'enfant à était inhumé dans la terre dans le cimetière communale de la commune et mon grand-père y a planté un sapin qui fait aujourd'hui plus de 30 mètre de hauteur, c'était pour être sur que la tombe ne disparaisse pas.
Le voila toujours prisonniers, le 28 juillet 1943 il est enrôlé de force dans l'armée allemande dans la whermacht sous le matricule 1136 a la Stam Kompagnie Grenadier Erzatz Bataillon 479, il est ensuite muté à la 1 kompanie/Reserve-Grenadier-Bataillon 479 et ensuite dirigé vers le Grenadier-Bataillon Tennert, il ce retrouve alors en Ukraine dans les environs de Loutsk, le bataillon du capitaine Tennert était rattaché à la Kampfgruppe Von Dem Bach-Zelevski (commandant de la place forte de Kovel), ce groupe de combats tenait un front à l'Est de Kovel, le long de la rivière Styr, ils sont ensuite rattaché au 48 Panzer Korps et ce retire vers la rivière Stokhid, toujours à l'Est de Kovel, ensuite l'armée Russe réussi à percé le front du Kampfgruppe Von Dem Bach Zelevski, le groupe change à nouveau de nom et devient le Kampfgruppe Gille (Herbert Gille 5.SS "Viking), ils sont encerclé par les Russes et fait prisonniers en les mes dans des wagon à bestiaux avec un température de -30 et son dirigé jusque à la gare de Rada à 5km du camp 188 de Tambov, mon grand-père maternel aura vécu un enfer de tout sa il ne parlera pas, il vas traversé plusieurs pays pour rentré départ en train de Tambov-Rada vers Rostov, Bakou, de Tabriz à Téhéran en camion, Bagdad, de Haïfa à Tarente en bateaux et de Tarente à Alger en Bateaux, il sera débriefé à Hussein Dhey (Alger) en 1944, il aura eu après toute cette vie dramatique, l'uniforme Français, l'uniforme Allemand, la tenue de prisonniers au camp 188 de Tambov, l'uniforme Russes lorsqu'il a était rapatrié jusque à Alger et ensuite pour rentré en France l'uniforme Anglais, il ne rentrera que en France le 25 janvier 1946 et en gardant tout pour lui, mon grand-père était un Malgré-Nous Mosellans, aujourd'hui encore de nos jours cette parti de l'histoire est encore tabou à cause du tristement massacre de Oradour-Sur-Glane par les SS et Tulles, mais tout les Malgré-Nous non pas demandé tout cela leur familles était menacé, je ne sais comment aujourd'hui comment ont réagiraient dans de t'elle condition si l'on devait protégé nos famille.
Pour les recherches sa ma demandé un travail colossal, les archives de Metz, les archives du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, j'ai encore une demande qui date de 2021 aus archives du Haut-Rhin concernant sa captivité au camp de Tambov, la demande est faite Quai Dorsay à Paris pour ce qui concerne les affaires étrangéres un dossier ce trouve encore au archives militaires de Moscou, je pense que je ne le verrais jamais à cause du conflit actuel, j'avais aussi parcouru à l'époque les forums Français et Allemand, écrit aux archives de la WAST à Berlin, écrit aux archives de la Croix Rouge Allemande à Munich, il détiennent encore des documents qu'ils reçoivent régulièrement concernant la captivité des prisonniers de la whermacht, et j'ai eu l'occasion d'échanger avec Phillippe Wilmouth doncteur en histoire et écrivain il est président du musée ASCOMEMO en Moselle à Hagondange et ce musée concerne l’enrôlement de force dans l'armée allemande en moselle et aussi toute la parti sur Tambov ils ont beaucoup d'archives et d'objet provenant de Tambov, j'ai aussi vue un autre docteur en histoire et écrivain Mickael Séramour concernant les troupes de forteresse rattaché au casemate de la ligne Maginot il est au président du Fort A5 de Villers-La-Montagne (Meurthe et Moselle), ce qu'il faut savoir c'est que cette histoire des malgré-nous a vraiment vue le jour à compté de 1979 dans les premières recherches est écrit et pourtant tout était encore sous le contrôle du NKVD soviétique, il n'y a que depuis 1990 que tout c'est débloqué, donc c'est pas très vieux, aujourd'hui il y a la députée du Haut-Rhin Brigitte Klinkert qui veut réparé l'injuste du silence mémoriel sur ce sujet ils ont signé une tribune dans le journal le monde en compagnie de Benjamin Huin, ils souhaitent que cette partie de l'histoire soit aussi inscrite dans les manuels scolaires. Voila bonne lecture à tous.
Mon grand-père Soldat au 149 éme Régiment d'Infanterie de Forteresse.
Photo d'époque du camp de Tambov.
La porte du camp de Tambov en 1944 lors de la libération des 1500.
Le livre dans je parle que je me suis procuré.
Carte concernant le retour des 1500 de Tambov.
Mon grand-père soldat au camp de Errouville au 149éme RIF.
Mon grand-père avec le bataillon du 149éme RIF et sur le bas les officiers.
Carte du combattant qu'il a reçu bien plus tard regarder la date c'est mon père qui a du faire les démarches pour qu'il soit reconnu comme combattant, il avait reçu la médaille que je n'ai pas en ma possession.
Carte de soutient familial allemande.
Papiers de rapatrier de Russie en debrief à Hussey Dhey.
Fiche de démobilisation.
Livret militaire de mon grand-père maternel.
La crécelle anglaise que mon grand-père a ramené lors de sont périple, elle servait aux alertes au gaz et aux raids aériens, il manque la partie métallique qui était dessus.