Ce n'est pas notre période historique préférée, mais le 11 novembre c'est après tout dans moins de deux mois, et par peur de rater la date je poste ce qui suit maintenant.
Les fusillés lillois est le nom d'un monument sculpté situé à Lille, square Daubenton. Il commémore le sacrifice de
cinq résistants de la Première Guerre mondiale.
Les membres du comité Jacquet, fusillés le 22 septembre 1915 :
* Eugène Jacquet, marchand de vins
* Sylvère Verhulst, ouvrier
* Eugène Deconynck ou Deçeunynck, lieutenant
* George Maertens, commerçant
Le jeune étudiant Léon Trulin, fusillé le 8 novembre 1915 à l'âge de 18 ans.
Le monument, œuvre du sculpteur Félix-Alexandre Desruelles, a été inauguré le 31 mars 1929. Il faisait intialement partie d'un projet non retenu de Monuments aux Morts, mais son érection comme monument à part entière a été décidée dès 1924 et commandée en 1926. La représentation des personnages (notamment Jacquet et Trulin) fait l'objet de multiples discussions avec les proches des disparus.
Détruit à coups de pioche par les Allemands le 25 août 1940 lors de la seconde occupation de Lille, il est reconstruit à l'identique (aux moustaches près) par la veuve du sculpteur Germaine Oury-Desruelles pour être réinstallé en 1960 au bout du boulevard de la Liberté (square Daubenton).
A cela, on pourrait également ajouter la première forme d'envoi "d'espions" dans les régions occupés par l'ennemi, en France, ce qui préfigure ce que firent les Lysander du Squadron 161 en 39-45. De mémoire, Roland Garros (grand tennisman pour les idiots) s'était spécialisé dans ce genre de mission, une fois évadé. La même technique est employée, cependant sans balisage au sol... Courageux les aviateurs d'alors...