musée de la résistance de Blois (Loir & Cher)

Un peu de pub pour le musée de la résistance de blois:

http://www.ac-orleans-tours.fr/hist-geo2/services/loir-et-cher2/musee-resistance.htm

http://museeresistance41.free.fr/

Site pédagogique:

http://aphgcaen.free.fr/blois/etrangers2.htm

Ouvert grâce à la volonté de résistants souhaitant apporter leur témoignage aux jeunes générations ce Musée de la Résistance‚ de la Déportation et de la Libération a donc été créé par des bénévoles.

Le musée est ouvert tous les jours sauf le samedi matin, le dimanche et les jours fériés, de 9h à 12h et de 14h à 18h. Plein tarif 3 €, tarif réduit (6-12 ans, étudiants) 1 €. Gratuit pour les moins de 6 ans.

Il y a la possibilités de visites guidées par des résistants, sur rendez-vous, des visites pédagogiques ou animées (1h30).
C'est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Il y a donc huit salles qui retracent l'histoire de la deuxième Guerre Mondiale‚ depuis la montée du nazisme jusqu'à la libération.
Une bibliothèque est en libre accès, des conférences ainsi que des projections de films sur grand écran sont organisées.

Ce que je trouve intéressant dans ce musée ce sont des photos d'époque inédites.
Il y a naturellement les objets (dons des Résistants eux même) datant de cette période (containers, armement, journaux clandestins, etc...), des chemises faites à partir de toiles de parachutes sont présentes, des rations US parachutées (?)...
Pour celui qui cherche des renseignements sur la Résistance ce musée peut donc l'aider.
On y retrouve aussi des photos clandestines très rares du camp de Buchenwald mais aussi de l'arbre de Goethe qui s'y trouvait.

Quant aux erreurs uniformologiques elles sont inévitables étant donné que les Résistants s'attardent plus sur les anecdotes locales et ils ne sont pas forcément passionnées par le militaria.
Malgré tout, on sent parfaitement qu'il y a ce désir de devoir de mémoire.
Honnêtement, visiter ce musée avec un ancien Résistant vaut le détour, c'est passionnant et on est sur de n'avoir pas perdu son temps.





















VU DE QUELQUES OBJETS :









SITES SUR CE MUSEE :

http://museeresistance41.free.fr/

http://www.ac-orleans-tours.fr/hist-geo2/services/loir-et-cher2/musee-resistance.htm

Le musée de la Résistance mérite de sortir de l’ombre

Commémorer le 8 Mai participe au devoir de mémoire. Visiter ce musée de Blois, modeste et riche à la fois, permet d’en comprendre toute l’importance.
Les jeunes ne seront sans doute pas les plus nombreux aujourd’hui, à l’heure de la commémoration de la capitulation de l’Allemagne nazie. Ce sont eux pourtant qui sont les premiers visiteurs du musée départemental de la Résistance, de la déportation et de la Libération, créé à Blois en 1995.

Sous des dehors minimalistes, le bâtiment recèle bien des trésors, permettant, au-delà des mots et des dates, de mieux appréhender les réalités de cette période.
Trésor, c’est justement le nom que les déportés donnaient aux petits objets qu’ils réussissaient à fabriquer, clandestinement. Peigne rudimentaire, pipe et briquet, quelques-uns de ces trésors ayant appartenu à des Blésois sont exposés dans une des vitrines de la salle consacrée à la déportation.
Dans cette même salle, on croise aussi le regard de Bauer et Mona, les deux tortionnaires de la gestapo de Blois, « installée dans la Villa du cavalier, tout près de la gare », précise Laurent Quilichini. Responsable du musée depuis six ans, le jeune homme ne tarit pas d’explications sur les moindres pièces de chacune des huit salles qui le composent.
Au fil de la visite, on s’immerge dans le Loir-et-Cher des années 1940 à 1945 : ça commence avec des panneaux couverts de photos jaunies de Blois et Vendôme sous les gravats des bombardements de juin 1940, ça se termine avec un poème écrit par un agent des services de renseignements britanniques sur la bicyclette de Théo Bertin, l’un des piliers du réseau local de résistance Prosper-Adolphe.
Des photos, des documents, des objets collectés par les résistants fondateurs du musée, éclairent les faits, révélant aussi quelques étonnants aspects locaux. Comme ce camp dans la forêt de Fréteval, un des maillons du réseau Comète, créé par des Belges pour récupérer les pilotes alliés et les évacuer vers l’Espagne.
« C’est là que sera évacué William Kalan, dont le bombardier s’est écrasé le 22 juin 1944 dans le parc de Chambord, à moins de 200 mètres du château ! »
L’héroïque libération de la prison de Blois par le groupe de Robert Godineau le 10 août 1944, la qualité aléatoire des fusils mitrailleurs Sten et des grenades antichar Gammon « avec lesquels on pêchait encore en Loire dans les années 70 », la bouteille de vin compagne des opérateurs radio, guettant à la BBC le message loufoque – « Elles les lâchent avec une bretelle » – annonçant le prochain parachutage… Deux heures passées dans ce petit musée, avec ces femmes et ces hommes du Loir-et-Cher dont on croise l’histoire, héroïque ou tragique, et le 8 Mai prend une autre résonance que celle d’un simple jour férié.

Catherine Simon
la Nouvelle République

source :

http://www.blois.maville.com/actu/actudet_-Actualite-le-musee-de-la-resistance-merite-de-sortir-de-l’ombre-_-925008_actu.Htm

à toi Stan Hudson et d'ailleurs je me suis permis de retoucher ton message car j'ai fusionné tes post concernant ce beau musée pour mieux tout y regroupper et mettre en valeur.

Au passage certaines photos ont disparues, pourrais-tu nous les remettre. Pour cela pourrais tu me les adresser en MP pour que je puisse les réintégrer !?

Merci encore et sincères amitiés...

Ce musée est magnifique rempli de trésors. un seul regret: qu'il ne soit pas mieux installé dans un bâtiment plus attirant

l'actuel président du musée me parait dynamique & le fait que le musée soit rattaché à la mairie de Blois permet de sauvegarger la mémoire locale pour les générations futures.

Je ne critique en rien les personnes qui gèrent le musée d'une manière formidable, j'ai eu des discussions avec M. Quilichini sur le musée et j'ai pût me rendre compte qu'il était parfaitement dirigé. J'ai d'ailleurs assister à plusieurs visites commentées par Messieurs Casas et Alban-Thomas ce sont vraiment des moments forts. Le seul point négatif que je soulignais est que ce musée devrait bénéficier d'un emplacement meilleur.

rassure toi, je voulais dire que la pérennité du musée est assurée avec l'equipe actuelle sachant malheureusement qu'un jour nos anciens ne seront plus là.
qu'une equipe "jeune" est en place pour perpetué la mémoire.
pour l'emplacement on est d'accord.

Un musée qui semble valoir le détour

Effectivement, il faudrait un peu plus de place pour accentuer la mise en valeur de ces pièces exceptionnelles...
Mais attention, chat échaudé craint l'eau froide - à Agen, sous couvert de sa mise en valeur justement, la Mairie a déplacé le musée et
l'a lamentablement cantonné dans une petite pièce en prenant soin de retirer la majeure partie des pièces jusqu'alors exposées.
Résultat, une catastrophe pour la mémoire et l'histoire locale...


Gros Jean

bonsoir
un superbe reportage sur un beau musée.
merci beaucoup pour cette ballade dans la résistance.
ça met du baume au cœur
markart

Merci pour ce beau complément et ces nombreuses photos.
Beaucoup de choses à voir dans ce musée. Si je passe dans le coin...

Gros Jean

Il faut que je m'y rende également afin de rechercher des informations sur le crash du B24 au chateau de Chambord.

beaucoup pour toutes ces photos très intéressantes.

J'ai relevé 2 erreurs sur les légendes des pièces.

Le revolver Smith et Wesson n'est pas en calibre 11,43 mais en 44 (le 11,43 c'est calibre 45)

Le poignard SA et l'appellation "longs couteaux" n'a rien à voir si ce n'est que le terme nuit des longs couteaux est employé pour désigner l'exécution des SA par les SS en 1934 en Allemagne.

De plus on peut voir des restes de peinture noire sur le fourreau, or il s'agit d'une dague SA destiné au NSKK (corps motorisé du parti Nazi) qui portait la dague SA Mle 33 avec le fourreau peint en noir et suspendu au ceinturon avec une bélière particulière (absente sur la photo).

Sincères amitiés...

Bonjour sujet intéressant,une autre erreur dans ce musée le pistolet Tokarev présenté est pour moi un ruby (pays basque) en 7,65..

mb399579 a écrit:

Il faut que je m'y rende également afin de rechercher des informations sur le crash du B24 au chateau de Chambord.

Je viens de créer ce post :

https://maquisardsdefrance.jeun.fr/t13333-crash-d-un-b24-pres-du-chateau-de-chambord#102009

Lioran a écrit:

le pistolet Tokarev présenté est pour moi un ruby (pays basque) en 7,65..

Tout à fait, tu as raison !

Sincères amitiés...

Bonjour,
on peut egalement ajouter que le poste biscuit n'en est pas un...
Pour ce qui est du revolver Smith and Wesson, il a toute les caracteristique d'un modéle 17 ( avec son anneau de dragonne), dans ce cas c'est un contract reglementaire et il est bien chambré en 11,43/ .45 ACP.
Je ne pense pas que des armes commerciales en .44 aient pu etre parachutée: le 44/40 etait tres desuet pour les armes de poing de l'epoque et le .44 magnum n'existait pas encore.
Les revolvers modéles 17 SetW et Colt en .45 ACP etaient des surplus de la premiere guerre mondiale, et l'aprovisionnement en munitions ne posaient pas de probleme.
Cordialement,
Tram